Le dernier jour de ma vie...
dans un bureau ?
Aujourd'hui j'ai presque bouclé le modèle financier de Vida no Vale, c'était donc la dernière journée que je passais presque entièrement devant un ordi et entre 4 murs !
Mais bon, les prochaines semaines ne seront probablement pas beaucoup plus tranquilles, entre les retouches du modèle financier qui seront forcément nécessaires au gré des décisions politiques, entre la construction de Rokaz qui va recommencer (le permis de construire devrait sortir la semaine prochaine...), et les multiples documents à concevoir et rédiger pour Rokaz (business model à fignoler, demandes de sponsoring, réflexion sur le fonctionnement de la salle, les cours d'escalade...).
J'ai promis aussi à 5 ou 6 amis de leur donner des cours de français, ça devrait me permettre d'arrondir mes débuts de mois. En effet je n'aurai plus de revenus ces prochains mois, en attendant l'ouverture de la salle...
Ce matin, le jour même où je pensais mettre un terme à ma courte vie d'ingénieur, je découvre dans ma boîte mails un courriel de quelqu'un que j'avais complètement oublié ces derniers mois. Il faut croire que les hasards de la vie ont parfois le sens de la mise en scène... Ce mail, il est de la DRH de la Lyonnaise des Eaux. Une très courte phrase d'introduction pour me demander comment ça se passe ici au Brésil, puis ensuite un long texte de description du poste qui va bientôt se libérer et qu'elle voudrait me refiler, le poste de directeur d'agence à Orléans. Trois gros contrats et 50 personnes à gérer, un grand défi dans deux ans pour le renouvellement du contrat de gestion de l'eau potable de Orléans, des relations politiques à haut niveau, le tout assaisonné avec des dizaines de superlatifs qu'elle utilise pour me prouver que le poste est extrêmement intéressant, qu'il est complètement idéal pour servir de tremplin à un jeune cadre dynamique et ambitieux comme je devrais l'être.
J'ai pris ma plus belle plume et je lui ai fait une réponse courtoise, expliquant que ce poste ne m'intéressait pas pour l'instant, mais en la remerciant d'avoir pensé à moi. Car quand je pense aux deux ou trois dernières années de ma vie, je me dis qu'il peut encore se passer bien des choses au cours des deux ou trois prochaines années. Même le pire...